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Comparaisons et interprétation des résultats:

 

 

 

 

 

A) Comparaison de l'effort ressenti en fonction de l'altitude:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- On utilise l'échelle de Borg pour évaluer le degré de difficulté de l'effort. Cette échelle est graduée de 6 à 20. 6 correspond à un effort très très facile et 20 à un effort très très difficile.

 

- A 49 mètres d'altitude:

Les sujets n'ont pas trouvé l'effort particulièrement épuisant.

Après l'effort, ils classent la difficulté entre 10 et 11 sur l'échelle de Borg. Ils ne présentent pas de difficulté particulière à reprendre leur souffle.

 

- A 1700m d'altitude:

Les sujets ont trouvé l'effort légèrement plus épuisant qu'à une altitude basse. Ils classent leur effort entre 12 et 13 sur l'échelle de Borg. Ils mettent plus de temps à reprendre leur souffle, mais ne ressentent pas de gène importante.

 

Conclusion 1: Ainsi, pour nos trois sujets P.F, Ph.F et A.F, l'effort est plus difficile à 1700m d'altitude qu'à 49 mètres d'altitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B) Comparaison du pouls après l'effort en fonction de l'altitude:

 

 

 

1) Sujet P.F:

- Nous avons regroupé dans ce graphique les courbes obtenues pour la récupération du pouls à moyenne altitude et à basse altitude pour le sujet P.F.

 

- Observation: On observe que la courbe représentant le pouls à 1700 mètres d'altitude comporte plus de points que celle à 49 mètres d'altitude. Ainsi le temps de récupération à moyenne altitude est légèrement plus long que celui à basse altitude. Mais la plus grande différence est notée dans la valeur du pouls à moyenne et à basse altitude. En effet on observe une différence de plus de 30 bpm entre le pouls à basse altitude et celui en altitude 50 secondes après l'effort.

On peut aussi dire que compte tenu de la très légère différence dans le temps de récupération selon l'altitude et le fait que les deux courbes semblent converger vers la même fréquence cardiaque en toute fin de récupération, le pouls diminue plus rapidement à moyenne altitude qu'à basse altitude.

 

 

 

 

 

2) Sujet Ph.F:

- Nous avons regroupé dans ce graphique les courbes obtenues pour la récupération du pouls à moyenne altitude et à basse altitude pour le sujet Ph.F.

- Observation: On observe que la courbe représentant le pouls à 1700 mètres d'altitude comporte légèrement plus de points que celle à 49 mètres d'altitudeà basse altitude. Ainsi le temps de récupération à moyenne altitude est légèrement plus long que celui à basse altitude. La différence entre le pouls après l'effort à moyenne altitude et à basse altitude est elle aussi légère, mais on observe quand même que la fréquence maximale atteinte après l'effort est supérieure à moyenne altitude à celle à basse altitude. On observe ici une différence de plus de 5 bpm entre le pouls à basse altitude et celui à moyenne altitude 50 secondes après l'effort.

 

 

 

 

 

 

3) Sujet A.F:

- Nous avons regroupé dans ce graphique les courbes obtenues pour la récupération du pouls à moyenne altitude et à basse altitude pour le sujet A.F.

- Observation: On observe que la courbe représentant le pouls à 1700 mètres d'altitude comporte beaucoup plus de points que celle à 49 mètres d'altitude à basse altitude. Ainsi le temps de récupération en altitude est bien plus long que celui à basse altitude. La différence entre le pouls après l'effort en altitude et à basse altitude est plus légère, mais on observe que la fréquence cardiaque après l'effort est supérieure à moyenne altitude à celle à basse altitude. On observe ici une différence de plus de 30bpm entre le pouls à basse altitude et celui à moyenne altitude 60 secondes après l'effort.

 

 

Conclusion 2: Les différences entre la récupération du pouls à 49 mètres d'altitude et à 1700 mètres d'altitude varient selon le sujet. De manière assez générale, on observe chez chaque sujet que le temps de récupération est plus long et que la fréquence cardiaque après l'effort est plus élevée à 1700 mètres d'altitude qu'à 49 mètres d'altitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C) Comparaison de la pression artérielle moyenne après l'effort en fonction de l'altitude:

 

 

 

1) Sujet P.F:

- Nous avons regroupé dans ce graphique les courbes obtenues pour la récupération de la PAM à moyenne altitude et à basse altitude pour le sujet P.F.

- Observation: On observe que la courbe représentant la PAM à 1700 mètres d'altitude comporte plus de points que celle à 49 mètres d'altitude à basse altitude. Ainsi le temps de récupération à moyenne altitude est plus long que celui à basse altitude. La différence  entre la PAM après l'effort en altitude et à basse altitude se trouve sur la pression artérielle mesurée juste après l'effort. On observe ici une différence de plus de 20 mmHg entre la PAM à basse altitude et celle en altitude 50 secondes après l'effort.

 

 

 

 

2) Sujet Ph.F:

- Nous avons regroupé dans ce graphique les courbes obtenues pour la récupération de la PAM  à 1700 mètres d'altitude et à 49 mètres d'altitude pour le sujet Ph.F.

- Observation: pour ce sujet, on observe de très légères différences entre la PAM à 49 mètres d'altitude et celle à 1700 mètres d'altitude. En effet, le temps de récupération de la PAM est très légèrement supérieur à moyenne altitude à celui à basse altitude. De même, les mesures de la PAM sont légèrement supérieures après l'effort à 1700 mètres d'altitude puis deviennent plus ou moins équivalentes à moyenne altitude et à basse altitude à parir de 200 secondes.

 

 

 

3) Sujet A.F:

- Nous avons regroupé dans ce graphique les courbes obtenues pour la récupération de la PAM à moyenne altitude et à basse altitude pour le sujet A.F.

- Observation: On observe que la courbe représentant la PAM à 1700 mètres d'altitude comporte autant de points que celle à 49 mètres d'altitude. Le temps de récupération à moyenne altitude est donc aussi long que celui à basse altitude. La différence entre la PAM après l'effort à moyenne altitude et à basse altitude se trouve sur la pression artérielle mesurée juste après l'effort. On observe ici une différence de plus de 15 mmHg entre la PAM à basse altitude et celle à moyenne altitude 50 secondes après l'effort.

 

 

 

Conclusion 3: Les différence entre la récupération de la PAM à 49 mètres d'altitude et à  1700 mètres d'altitude varient selon le sujet. Dans deux cas sur trois, on observe chez les sujets que le temps de récupération est plus long 1700 mètres d'altitude en altitude. Dans tous les cas, la pression artérielle moyenne après l'effort est plus élevée à moyenne altitude qu'à basse altitude.

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